jeudi 14 juillet 2011

L’Urgence d’un Conseil de Transition en Syrie

Il est évident que le régime est destiné à disparaître. C'est principalement parce que le régime n'a pas les piliers essentiels d'un gouvernement bien fonctionnel. Tout d'abord, le président n'a pas le potentiel pour être un président. Il est immature, egocentrique, apathique, douteux, indécis et erratique. Deuxièmement, les institutions gouvernementales sont dysfonctionnelles, irrationnelles et inharmonieuse. Plus loin, elles sont gérées par des fonctionnaires corrompus, idiots et lunatiques. Par conséquent, ce régime va  sûrement tomber. Ceci est similaire à un processus cellulaire appelé «la mort cellulaire programmée". Dans ce phénomène, une cellule saine qui souffre des dégâts extrêmes ou une cellule malade qui subissent un stress minimal débutera une série de réactions biochimiques qui conduisent à la mort inévitable de cette cellule. Une fois cette série des réactions ont commence rien ne peut les arrêter, et la mort cellulaire va sûrement en résulter. En fait, le régime syrien est comme une cellule très malade. Il n'avait besoin que d'un stress minimal pour initier sa mort. Ironiquement, ce déclencheur a été tout simplement quelques jeunes adolescents qui avait 'écris des graffitis sur le mur.

En effet, le régime est haletant et il se sent bien que sa fin s’approche. Cependant, il se défend par plus d’oppression, plus de persécution et plus de meurtre. Pour longtemps le régime a réussi à restreindre les demandes du peuple syrien pour leurs droits fondamentaux par des menaces, oppression et persécution. Pour longtemps le régime a pensé qu'il a parvenu le faire. Mais, quand les gens ont commencé à exprime bruyamment leurs aspiration de liberté et de dignité, le régime a été surpris. La seule réponse qu'il avait plus d'oppression, de persécution et de meurtres, parce que c'est le seul langage que le régime sait. En outre, à cause de la folie du régime la persécution et l'oppression on été transformées en massacres et crimes contre l'humanité.

Ainsi, pour réduire le nombre des Syriens qui vont être tués par le régime, il est impératif d'accélérer la fin de ce régime. À mon avis, la meilleure façon d'atteindre cet objectif consiste à former un «conseil de transition" qui peut mener la lutte politique contre le régime à l'intérieur du pays et sur la scène internationale. Ce « conseil de transition » doit être composé par des politiciens de l’opposition et n’est pas par des technocrates comme il était proposé. Ces politiciens doivent posséder la vision et le charisme qui les permettrons de se communiquer avec et convaincre le peuple syrien et la communauté internationale. On peut se demander comment ce « conseil de transition » permettrait d'accélérer la fin de ce régime ?!

D'abord, ce «conseil de transition» va aider à formuler des objectifs politiques concrets pour la révolution. Cette formulation va encore plus enflammer cette révolution et fournir les manifestants avec de courage et de persévérance supplémentaires. Tous cela est parce que les manifestants vont sentir qu'ils leur lutte et leurs sacrifices vont aboutir a un résultat favorable prochainement.

Deuxièmement, il ya encore un segment important du peuple syrien qui souhaite la fin du régime, mais il ne participe pas à cette révolution. Cette hésitation est principalement parce que cette partie estime que la révolution est «sans visage». Ce segment se demande concernant l'alternative politique qui remplacerait le régime d'Assad. Mettre un visage pensif politique (le conseil de transition) sur le corps combatifs (le peuple qui proteste sur la rue) et proposer des perspective claires concernant l'avenir du pays peut encourager ce segment de la population syrienne au moins s'aligner avec, ou bien rejoindre, la révolution contre le régime vicieux.

Troisièmement, la formation d'un «conseil de transition" va augmenter la panique du régime. Cette panique va pousser le régime pour commettre plus d'erreurs et 'épuiser son énergie. Cela par conséquent va permettre l’accélération de la fin du régime. Nous avons vu une telle panique à chaque mouvement politique menée par l'opposition, comme c'est arrivé au cours du « printemps de Damas » et après la formation de "la Déclaration de Damas pour le Changement Démocratique en Syrie". Malgré sa panique le régime a réussi à freiner le premier par fermer de ses forums politiques et à paralyser le second par persécuter la plupart de ses dirigeants. Ce qui diffère cette fois est que le régime est déjà débordé par les manifestations qui ont lieu dans presque toutes les villes syriennes, ce qui rend ce conseil un lourd fardeau qui pourrait briser le dos du régime.

Quatrièmement, la formation d'un tel conseil va calmer beaucoup des soucis et préoccupations de la communauté internationale. Ce conseil aura la mission diplomatique de visiter de nombreux pays dans le monde, y compris la Russie, la Chine, Union Européen et les État Unis. , pour les transmettre les aspirations du peuple syrien et expliquer la vision politique avec laquelle l’opposition va répondre à ces aspirations et construire après le départ du régime un pays qui vas être bien respecté au sein de la commandite international. Si cette mission arrive à répondre aux questions et calmer les soucis de la communauté internationale concernant l'avenir de la Syrie après Bachar al-Assad, cela va mettre le dernier clou dans le cercueil du régime.

Sans aucun doute, la fin du régime d'Assad se rapproche. Mais, il est impératif d’accélération de cette fin pour réduire la souffrance et sauver les vies des Syrien. Pour cette raison, l'opposition syrienne a une décision historique à prendre par former un « conseil de transition ».

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